Lors de l’inauguration de son QG de campagne, la candidate a déclaré qu’elle veut être "la présidente qui tient ses promesses". Ça ne vous dit rien… Revenons en 1981, l’année mitterrandienne de référence de la madone.
Fin août 1981, les panneaux publicitaires de France sont recouverts d'une affiche avec la photo d'une jeune femme en bikini, Myriam, qui annonce : "le 2 septembre, j'enlève le haut". Les passants sont intrigués.
Le 2 septembre, même affiche où Myriam a ôté le haut de son maillot, dévoilant sa poitrine. "le 4 septembre, j'enlève le bas" annonce-t-elle. Indignation, scandale et attente impatiente de la suite.
Le 4 septembre, au petit matin, la foule se rua devant les panneaux d'affichage pour admirer le spectacle. Myriam avait effectivement enlevé le bas, mais la photo était prise de dos, avec le slogan : "Avenir, l'afficheur qui tient ses promesses". Belle campagne participative de publicité pour cet annonceur, qui fit énormément parler d’elle.
On a déjà découvert Ségolène en bikini dans VSD. Va-t-elle enlever le haut ? Quand ? Et le bas ? A moins que la candidate puritaine ait autre chose à dévoiler. Son programme, par exemple. Oh ! non, ça jamais, c’est une question de pudeurité personnelle. Pour certains, en tout cas, leur slogan est clair : le 22 avril on enlève Ségo.
Pour titiller la créativité inventive de la madone des médias, voici d’autres petites phrases de l’histoire de la publicité qui pourraient l’inspirer :
- Ah, c’est bien vrai, ça (La mère Denis)
- On se lève tous pour... (Danette)
- Du Leerdamer, ou je fais un malheur (Leerdamer)
- Il faudrait être folle pour dépenser plus (Eram)
- Chérie, on a encore gagné (Française des Jeux)
- Le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous (SNCF)
- Buvez, éliminez (Vittel)
- On n’a pas le tempérament à boire du raplapla (Fruité)
- On ne peut tout de même pas se tromper tout le temps (Volkswagen)