Quand la femme s’emmêle

Publié le par Zéro Royal


Ségolène Royal veut "accélérer sa campagne". Peut-être qu’elle devrait en priorité la désembrouiller une peu, non ?


Le cas Frêche

Le 17 janvier sur RTL, la candidate estimait qu’on pouvait "en rester là" puisque Georges Frêche s’était mis lui-même en congé du PS. Le 21 janvier sur Canal+, elle souhaitait son exclusion "parce que ses propos sont inacceptables et humiliants pour ceux qui les ont subis". Pour l’instant, le président de la région Languedoc-Roussillon, également président de son comité régional de soutien, continue à la "soutenir sans faille" et fait le dos rond en attendant le prochain virage à 180° de la candidate.

La cause des femmes

Lors du débat participatif de Roubaix, la candidate a déclaré que sa première loi serait pour les femmes victimes de violences, de sorte que lorsqu'une femme est victime de violences conjugales, ce soit le conjoint violent qui doive "quitter le domicile", et non la femme victime. Hélas pour elle, ce dispositif, applicable aux maris, concubins et pacsés existe déjà dans la loi (2004 et 2006).

Deux jours plus tard, la madone immuable répondait : "oui, mais ces lois ne sont pas appliquées". Ça reste à prouver. Et est-ce à dire que quand une loi n’est pas appliquée, il faut la revoter ? Pour enfoncer le clou, elle affirmait : "une femme sur trois meurt sous les coups de son conjoint". Alors là, madone, c’est trop. Sans doute a-t-elle mal interprété les chiffres 2006 de la police-gendarmerie qui disent "qu’une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son compagnon". Et, pour éviter tout nouveau couac, dites lui bien que ce n’est pas la même femme mais une moyenne. 

Vive le Québec libre

Suite à un entretien de 15 minutes avec le chef de l’opposition québécoise André Boisclair, la madone de la politique étrangère a déclaré que l'objectif des souverainistes était "conforme aux valeurs qui nous sont communes, c'est-à-dire la souveraineté et la liberté du Québec. Et je pense que le rayonnement du Québec et la place qu'il occupe dans le cœur des Français vont dans ce sens". Stupeur et protestation à Ottawa. Ben quoi, De Gaulle s’était bien écrié "Vive le Québec libre". Oui mais c’était en 1967 et c’était De Gaulle. Au fait, est-ce que la candidate envisage de se rendre au Québec dans le cadre de sa tournée internationale d’écoute du Monde ? Oh ! oui, Oh ! oui.

A suivre. Car il y aura une suite. Cette femme est une personne-ressource inépuisable !

Publié dans zero.royal

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
V
Superbe article qui m’a donné de vrais pistes pour mes articles à moi. Je testerai dès le prochain article. Pour dire j’ai même mis la page dans mes favoris.
Répondre
S
jespere quelle ne sera pas presidente, avec elle comme presidente la france et perdu vive sarkoooo, tout ce quelle dit c'est que de la flute, je ne suporte plus ces parole!
Répondre
L
Humiliés, DSK et Fabius sur la touche Le Parisien rapporte le dépit d'un proche de DSK, qui a brièvement croisé Ségolène Royal hier lors de la visite réservée à la presse du siège de campagne de la candidate : « on n'est associé à rien. Elle n'a de cesse de parler de rassemblement et elle ne le fait même pas au PS ». Quant à Laurent Fabius il n'était tout simplement pas invité à la pendaison de crémaillère. « Beaucoup des nôtres se sentent humiliés », confie une élue fabiusienne au quotidien
Répondre
M
Ségolène, c'est une star. Elle ne manque pas une occasion pour faire parler d'elle. Elle ne sera peut-être pas présidente mais elle pourra en tout cas postuler aux guignols pour jouer son propre rôle.
Répondre